Présentation

Catégories

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>
Mercredi 19 novembre 3 19 /11 /Nov 21:29
Andrew s'assit dans l'amphithéâtre pour suivre son premier cours à l'université. Il observa les gens assis autour de lui. C'était majoritairement des garçons, et tous affichaient sur leur visage une expression concentrée et sérieuse. Il se sentait tout petit, entouré de tous ces étudiants. Son premier cours s'avéra plus que soporifique et il ne fut pas mécontent qu'il s'achève.
En sortant il aperçût dans la cohue une paire d'yeux gris, froids comme la glace et il crut reconnaitre le garçon de la demeure ou il travaillait, mais le temps de se retourner et il avait disparu. Andrew mangea seul dans l'immense cafétéria et assista au reste de ses cours, avant de passer vite fait chez lui pour prendre le pantalon que lui avait donné le garçon blond et de le passer en vitesse pour enfin se rendre sur son lieu de travail.
Il se mit à tondre le gazon, le long du sentier, pensant que ses employeurs seraient plus contents si depuis le chemin de l'entrée, le jardin paraissait soigné avant le reste. Ça ne faisait pas dix minutes qu'il tondait la pelouse quand le blond passa devant lui, accompagné d'une jeune fille très mince aux jambes interminables, à peine cachées par une jupe très courte. Elle avait de longs cheveux blonds qui tombaient en cascade sur son dos et un très joli visage. Andrew les regarda passer et il vit le blond lui faire un clin d'œil.


Lucas s'était installé tout en haut de l'amphithéâtre pour son premier cours. Après deux minutes déjà, il n'en pouvait plus. Ce que ce prof était chiant ! Lucas se mit alors à détailler les étudiants, du haut de son perchoir. Il y avait quelque jolies nanas et des mecs plutôt mignons. Lucas était bisexuel et il ne s'en cachait pas, ni à ses parents, ni à personne. En général, on ne lui disait jamais non. Son attention fut attirée par les cheveux noirs et tondus d'un étudiant sur le point de s'assoupir. Le jardinier. Ainsi donc il étudiait la même chose que lui ? Un sourire se dessina au coin de ses lèvres. Il n'était peut-être pas si indigne d'intérêt, finalement.
Durant le reste de la journée, il fit connaissance de Tatiana, une fille peu farouche aux jambes longilignes. D'après son attitude, il comprit très vite qu'il lui plaisait et il l'emmena boire un café après les cours.
-... et j'ai deux sœurs, l'une est infirmière et l'autre est cadre dans une entreprise...
-Tatiana, la coupa-t-il. Il avait bien envie de lui dire que rien de tout ça ne l'intéressait plus que sa paire de seins, mais il n'aurait jamais pu profiter d'eux s'il l'avait fait... Tatiana, tu es magnifique, lui dit-il en lui faisant un sourire charmeur.
Elle se mit à glousser. Il approcha son visage du sien et l'embrassa. Elle introduisit sa langue dans sa bouche et il se mit à lui caresser un sein, à travers son chemisier. Il mit fin au baisé et elle fit la moue.
-Ca te dit de passer chez moi ?
Tatiana fit un sourire coquin.
-oui.

En passant devant le jardinier, Lucas ne put s'empêcher de lui faire un clin d'œil. Il avait envie de le rendre jaloux. Tatiana n'était qu'un trophée, une belle plante. Rien de ce qui était sorti de sa bouche ne l'avait intéressé une minute, mais ses lèvres pulpeuses étaient un appel au pécher.

Arrivé dans sa chambre, il se dépêcha de déshabiller Tatiana, avant de se déshabiller lui-même.
-Tu es si beau, dit elle admirative devant son corps musclé.
-Merci, dit il en la couchant dans son lit.
Il se mit à l'embrasser dans le cou, tout en massant doucement ses seins et en collant son intimité contre son sexe. Il lui lécha les tétons et Tatiana se mit déjà à gémir. Comme il la méprisait, d'être aussi facile ! Il descendit jusqu'à son sexe en lui embrassant le ventre et se mit à lécher ses lèvres, puis son clitoris, et à embrasser son sexe. Elle gémissait sous ses coups de langue et il se mit à entrer sa langue dans son sexe. Il finit par y introduire un doigt, et le sortit pour titiller son anus, sans pour autant arrêter de lui lécher le sexe sensuellement. Il savait que ça lui ferait perdre la tête et il avait raison. Elle se mit à gémir plus fort. Il se mit à enfoncer légèrement son doigt dans son anus, et elle jouit dans un râle de plaisir.
-Alors ma belle, c'était bon ? interrogea-t-il en se mettant au niveau de son visage.
- Délicieux, dit-elle en souriant.
-Tu ne vas tout de même pas te contenter de ça ? demanda-t-il en collant son sexe durci contre le sien.
-Oh non...
-J'aime mieux ça, répondit-il en introduisant son sexe dans le sien. Elle eut un hoquet de surprise, mais il fut rapidement remplacé par de longs gémissements dus aux lents vas et viens que lui procurait Lucas. Elle jouit une deuxième fois et Lucas continua ses vas et viens, si bien qu'elle jouit une troisième fois, en même temps que lui cette fois ci.


Andrew arrivait à la fin de son temps de travail quand il vit la blonde sortir, le sourire aux lèvres. On pouvait dire qu'ils n'y étaient pas allés par quatre chemins. Il taillait la haie près de l'entrée principale de la maison quand le blond en sortit et s'assit sur les marches du perron, en regardant la jeune fille s'éloigner. Il mit les mains autour de sa cigarette pour l'allumer. Andrew sentait son regard sur lui. Il lui tournait le dos. Il n'avait pas envie de le voir. Que ce garçon étudie au même endroit que lui alors qu'il travaillait pour lui le gênait. Il ne voulait pas qu'il sache.
-Comment tu t'appelles, déjà, lui demanda le blond.
-Andrew, répondit-il, sans se retourner.
-Andrew... Joli prénom.
-Et toi ?
-Lucas. Dis-moi, Andrew... tu vas à l'université, non ?
Andrew se sentit rougir. Il l'avait vu, lui aussi.
-Oui.
Un silence s'installa, et Andrew ne chercha pas à le briser. Quand il se retourna, Lucas n'était plus là.

Après plusieurs jours passés à travailler pour la famille Delatourre, Andrew s'était vite rendu compte que Lucas vivait pratiquement seul dans cette immense demeure et qu'il ramenait des filles, ou des garçons pratiquement tous les jours, et à chaque fois différents. Il n'y avait donc plus de doutes pour lui quant à sa bisexualité. Il ne lui parlait que rarement, car il ne l'aimait pas beaucoup. Il le trouvait hautain et ça ne lui plaisait pas du tout. Quand ils se croisaient à l'université, ils s'ignoraient poliement, et ça lui plaisait comme ça.


Lucas se plaisait à l'université. Il y avait tellement de monde, et chaque jour il rencontrait de nouvelles personnes. Il ne s'était pas passé un jour sans qu'il ne ramène quelqu'un, fille ou garçon, pour passer un « bon moment ». Lucas avait bien remarqué qu'Andrew l'évitait quand ils étaient à l'université. Ils leur arrivaient de se croiser, mais il détournait simplement le regard, et il partait toujours le plus vite possible de l'amphithéâtre.
Ce garçon l'intriguait. Il le méprisait, comme il méprisait tout le monde, mais il lui trouvait une beauté simple et rude. Il n'avait pas l'air d'attacher la moindre importance à son apparence, et pourtant, plus Lucas le voyait, que ce soit dans le jardin ou à l'école, plus il le désirait.

Lucas rentrait des cours, seul pour une fois. Il avait reçu une invitation pour une soirée prévue en fin de semaine chez l'une des filles avec qui il avait couché dans les jours qui précédaient. Il comptait bien y aller, même si revoir cette fille ne l'intéressait pas. Il s'étonna en rentrant chez lui de ne pas voir Andrew s'activer dans le jardin. Peut-être était-il à l'arrière. Lucas se sentait las. Blasé. Il ouvrit la porte de la maison et se figea. Une douce mélodie parvenait à ses oreilles. Lucas lâcha son sac et se précipita dans le grand salon.
-Qu'est ce que tu fais, s'emporta-t-il
Andrew, qui ne l'avait visiblement pas entendu arriver sursauta violement, produisant quelques fausses notes au piano, avant de se lever et de s'en écarter précipitamment, comme un gamin pris en faute.
-Hein ? Tu faisais quoi ? répéta Lucas, avant de le gifler violement.
Andrew se tenait la joue. Il mit un certain temps avant de réagir.
- Ca ne va pas non ? T'as pas le droit de me frapper !
-Et toi t'as pas le droit de rentrer dans la maison !
-Je... Je suis désolé... Je cherchais M. Delatourre, j'ai fini ce qu'il m'avait demandé de faire, et en passant devant le piano, j'ai pas pu résister, ça faisait trop longtemps que je n'avais plus joué... J'ai pas pu l'emporter avec moi... Mais c'était pas la peine de me frapper !
Lucas s'assit sur le canapé, et ferma les yeux, avant d'inspirer profondément. Il sortit brusquement son GSM de sa poche et composa un numéro.
-Jean, le jardinier n'a plus rien à faire, dit il en regardant Andrew d'un œil mauvais.
-...
-ok...
Lucas raccrocha. Il était énervé. Qu'est ce qu'il se croyait ce foutu jardinier. Rentrer comme ça et utiliser son piano ? SON piano !
-Ben tu viens, dit-il en s'apercevant qu'Andrew n'avait pas bougé. Il se remit à marcher et il entendit les pas d'Andrew derrière lui, ce qui lui indiquait qu'il le suivait, maintenant.

Une fois arrivés dans le bureau de Jean, Andrew se planta à l'entrée sans bouger.
-Ben rentre ! « Abruti » pensa-t-il
Andrew entra. Lucas s'assit à la place de Jean et se mit à fouiller le bureau. Il levait des papiers, fouillait dans les tiroirs, déplaçait des objets. L'énervement l'empêchait de trouver quoi que ce soit. La main d'Andrew se posa sur son épaule et le fit sursauter. Il n'avait pas remarqué qu'il avait fait le tour du bureau.
- Calme-toi... Je suis désolé d'être entré sans permission, ça ne se reproduira plus.
Lucas soupira.
-C'est pas ça... c'est le piano... il ne faut pas que tu touche à ce piano, c'est compris ? Je me fiche bien que tu entre dans la maison, mais ne touche plus à ce piano.
-Oh... bon, d'accord. Tu en joues aussi ?
-Non, je serai incapable d'en sortir la moindre mélodie, dit il en se remettant à chercher cette fichue feuille.
-Ah enfin !
Lucas parcourut la feuille des yeux.
-Eh ben, t'es pas sorti de l'auberge, dit il en la lui tendant.


Andrew s'était rendu à la demeure des Delatourre pour commencer son travail au plus vite. Après avoir passé son pantalon de travail, il s'apperçut qu'il ne lui restait rien à faire. Andrew se dirigea vers la porte de la cuisine, qui n'était jamais vérouillée, et il entra.
-Monsieur Delatourre ? Alfred ? Carmen ?
Personne ne répondait. Il semblait être seul dans la maison. Andrew sortit de la cuisine et se retrouva dans une grande et belle salle à manger. Huit chaises design se trouvaient autour de la table. Elles donnaient un air froid à cette piece qui aurait du être conviviale. De là ou il était, Andrew appercut un magnifique piano dans la pièce voisine. Il savait qu'il n'était pas sensé s'avanturer dans la maison, mais comment revenir en arrière après avoir vu un si beau piano ? Andrew parcourut la distance qui l'en séparait et s'assit sur le petit banc. Il toucha lentement les touches du piano, sans les enfoncer. Son propre piano lui manquait. Il n'avait pas joué depuis si longtemps... ses doigts se mirent à jouer une mélodie qu'il appréciait particulièrement. Il ferma les yeux et se laissa emporter par la musique. Il était sur un petit nuage.
-Qu'est ce que tu fais ? s'exclama une voix furieuse
Andrew sursauta violement. Il avait été surpris, et il se sentait vulnérable à cet instant, parce quand il jouait, il exposait la part la plus personnelle de lui-même à quiquonque l'écoutait. Il se leva précipitament et fit un pas pour s'écarter du piano.
-Hein ? Tu faisais quoi ? répéta Lucas, avant de le giffler violement.
Andrew se tenait la joue. Il l'avait frappé fort, et la douleur ne s'atténua qu'après plusieurs secondes.
-Ca va pas non ? t'as pas le droit de me frapper !
-Et toi t'as pas le droit de rentrer dans la maison !
-Je... Je suis désolé... Je cherchais M. Delatourre, j'ai fini ce qu'il m'avait demandé de faire, et en passant devant le piano, j'ai pas pu résister, ça faisait trop longtemps que je n'avais plus joué... J'ai pas pu l'emporter avec moi... Mais c'était pas la peine de me frapper !
Lucas s'assit sur le canapé, et ferma les yeux, avant d'inspirer profondément. Il sortit brusquement son GSM de sa poche et composa un numéro.
-Jean, le jardinier n'a plus rien à faire, dit il en regardant Andrew d'un œil mauvais. « « Le jardinier »... quel crétin celui là... « Le jardinier »... il a un nom « le jardinier » »pensa Andrew en le fusillant du regard.
-...
-ok...
Lucas raccrocha. Il avait l'air très énervé, et Andrew ne comprenait pas qu'on se mette dans un tel état pour si peu. Il n'avait rien volé, ni rien abimé tout de même...
Lucas se dirigea vers la sortie du salon, et Andrew ne bougea pas
-Ben tu viens, dit il en se retournant vers lui. Andrew lui emboita le pas avec mauvaise humeur.

Lucas l'emmena dans le bureau de Jean. Ne sachant pas s'il devait entrer ou rester dans la salle d'attente, Andrew se planta a l'entrée du bureau sans bouger.
-Ben rentre ! Aboya-t-il
Andrew entra. Lucas s'assit à la place de M. Delatourre et se mit à fouiller le bureau. Il levait des papiers, fouillait dans les tiroirs, déplaçait des objets avec fébrilité. Andrew fit le tour du bureau. Lucas avait l'air d'un dément, il fallait qu'il se calme, tant de colère en une seule personne... ça ne pouvait être que destructeur. Il posa sa main sur son épaule et Lucas sursauta violemment.
- Calme-toi... Je suis désolé d'être entré sans permission, ça ne se reproduira plus, dit il en ignorant le fait qu'il lui avait fait peur.
Lucas soupira.
-C'est pas ça... c'est le piano... il ne faut pas que tu touche à ce piano, c'est compris ? Je me fiche bien que tu entre dans la maison, mais ne touche plus à ce piano.
-Oh... bon, d'accord. Tu en joues aussi ?
-Non, je serai incapable d'en sortir la moindre mélodie, dit-il en se remettant à chercher ce qu'il cherchait. Andrew ne comprenait pas pourquoi il ne pouvait pas toucher au piano, surtout que s'il ne savait pas en jouer, ça ne devait pas être le sien... mais peut-être était-ce pour cela ?
-Ah enfin !
Lucas parcourut la feuille des yeux.
-Eh ben, t'es pas sorti de l'auberge, dit il en la lui tendant.

Effectivement, Andrew n'était pas sorti de l'auberge. Il devait abattre deux arbres, planter des rosiers et des parterres de fleurs et faire tout un tas d'autres corvées...

Publié dans : La Cage Dorée
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires
Retour à l'accueil

Commentaires

Oh oh :P Une superbe suite ^_____^
commentaire n° :1 posté par : sofie-x3 le: 20/11/2008 à 20h30
Hey! je viens de découvrir ton blog .. hotne à moi ! et j'ADORE! j'ai tout lu d'un seul coup !! sauf que mnt j'ai plus rien à lire .. lol enfin voila je voulais juste te dire que j'aime bcp ce que tu fais et que j'attends une suite ac impatience !! bisous
commentaire n° :2 posté par : lily le: 09/12/2008 à 18h44
Nous partons... Nous ferons cours pour vous résumez la situations: Voici ce que nous avais promis le Directeur Général et Co-Fondateur d'OB, Giles Mon caubeig (Vidéo) : " On a toujours chercher à être différent par rapport à d'autre plateforme. Dès le début, ça a été de ne pas imposer de publicité. Ca a toujours été le cas. Il a toujours été possible et il sera toujours possible de créer des blog gratuitement sur over blog sans avoir de publicités imposées" Voici ce que l’on vient de nous annoncer sur le forum : « Et pour la barre, on vous l'a dit sur tous les tons possibles, avec même quelques concessions de la barre d'over-blog. Au final, les bloggueurs ne veulent pas d'évolution... Dommage, Erog a décidé que la plateforme évoluerait, peu importe ce que certains bloggueurs en pensent. » C’est inadmissible !!! On nous a déplacé sur une nouvelle plate forme, obligé à accepter des nouvelle CGU (sinon nous ne pouvions accéder à notre administration) et imposé une banderole publicitaire pornographique !!! En plus de ce faire du fric sur notre cul, ils ont le culot de bien vouloir faire des effort pour les prenium, c'est-à-dire ceux qui paieront, encore plus de fric sur le cul ! Ce n’est arrivé qu’au blog mis en mode adulte, mais ça ne tardera pas à contaminer tout le reste de la population bloggeur d’OB. Ils nous ont pris pour des cons, ils ne vous considéreront pas mieux. « Pour les autres: allez-y, raler sur moi, j'ai l'habitude. Vous ne vous en rendez pas compte, mais vous etes une minorité, et je ne peux pas perdre mon temps à ré expliquer 12 fois les memes choses à une minorité qui refuse d'écouter. » Le temps est compté pour ceux qui veulent conserver leur liberté. Nous sommes peut être une minorité, mais beaucoup qui faisons nos valises. Nous ne sommes pas leurs vaches à lait !!!! Et il est HORS DE QUESTION que notre travaille leurs procurent un gentil salaire !!! Il reste peut de temps !!!! Méfiez vous !!!
commentaire n° :3 posté par : Yue le: 09/12/2008 à 22h23
Bonsoir Mya. Contente que tu suive le mouvement. Par contre désolée, moi on m'héberge, je n'ai pas crée le domaine, mais je suis sur qu'il y a des blog bien plus honnête qu'over blog. Bon courage pour tes examen et le déménagement de ton blog!!! GrosBisoux
commentaire n° :4 posté par : Yue le: 09/12/2008 à 23h19
J'adore trop envie de lire une suite
commentaire n° :5 posté par : soso39100 le: 21/03/2011 à 22h39
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus